Sujets similaires
Derniers sujets
LES PLANS D’EAU
1- La Broce
3- Les Grives
7- Le Bailly
10- La Haute Maison
11- La Maréchale
12- Le Nesles
13- B.E.P. n°22
16- Le Grand Parc
17- La Madeleine
19- La Soubriarde
21- Le Bois de Célie
22- La Malnoue Nord
23- La Malnoue Sud
24- Les Ibis
25- Le Grand Bassin
26- Le Maubuée
27- Les Pêcheurs
28- Segrais Nord
29- Segrais Sud
30- La Boiserie
31- Le Lochy
32- La Mare Houleuse
33- L'Arche
34- Le Beauregard
35- L'Ecluse
36- B.E.P. n°8
37- B.E.P. n°18
Sujet en préparation - La pêche au Jig
Page 1 sur 1
Sujet en préparation - La pêche au Jig
Qu'est-ce qu'un jig ?
C'est une sorte de super tête plombée, transformée en leurre grâce à un habillage (jupe en caoutchouc ou silicone).Cette jupe, par son volume et sa couleur, imite un peu tout et n'importe quoi, un vif, une grenouille, une écrevisse, voire même un rongeur.
Bien malin celui qui peut dire ce que voit le brochet dans un jig. Peu importe d'ailleurs, ce qui compte c'est l'attaque. Dans l'eau cette jupe donne au leurre un aspect très vivant, surtout quand on anime le jig par saccades, comme il se doit. Elle se plaque contre l'hameçon sur une tirée, reprend son volume initial sur un relâcher, les dizaines de fibres ondulent, frétillent et semblent vivre au moindre mouvement.
Bien que ce ne soit pas strictement indispensable, on ajoute fréquemment sur l'hameçon un " trailer ", c'est à dire une sorte de queue, qui allonge la silhouette, donne plus de volume et surtout augmente encore la mobilité de l'ensemble lors de l'animation. Ce trailer peut être un simple leurre souple, une virgule, un écrevisse, double ou quadruple queue, un ver en plastique, etc.
La forme et la taille du trailer influent sur le comportement du jig, notamment sur la vitesse de descente en chute libre lors des relâchers.
Un gros trailer fait parachute, le leurre va planer davantage et rester plus longtemps entre deux eaux, ce qui est important pour la pêche du brochet, qui aime cette nage coulée.
Cette allure insolite et aguichante n'explique pas à elle seule le succès du jig (dont tous les carnassiers sont friands, y compris le sandre). Il y a autre chose, la plupart des jigs sont anti-accroche, grâce à leur système de brosse en nylon qui protège l'hameçon.
Cette brosse est facultative et certains modèles en sont dépourvus, mais il faut bien reconnaître que sans elle le jig perd un peu de son intérêt.
En effet, en protégeant l'hameçon, elle lui permet de passer à peu près sans problème dans la plupart des postes très encombrés, notamment les arbres noyés, les buissons immergés, les nénuphars….
Tous ces excellents secteurs à brochets sont difficiles à pêcher avec les techniques traditionnelles ( on s'y accroche tout de suite), si bien que les pêcheurs les délaissent.
Même certains leurres anti-accroche, comme le spinnerbait, peuvent être pris en défaut, car ils sont conçus pour être lancés et ramenés, et ne font souvent qu'explorer superficiellement le poste.
Si le brochet est tapi au cœur de l'obstacle et peu actif, il n'est pas du tout certain qu'il va sortir pour attaquer.
Le jig lui, pour peu que l'on s'approche discrètement et qu'on ait la main légère, peut être lancé et travaillé en plein dans l'obstacle, et même dandiné à la verticale.
Il se faufile partout, explore le poste par petits bonds et glissades, bute maladroitement contre les branches, retombe derrière toute jupe déployée, se pose sur le fond en frémissant et repart de plus belle.
Inutile de dire que si il y a un brochet un tant soit peu réceptifdans le poste, il ne supporte pas ce manège très longtemps.
Généralement la touche est assez discrète mais sèche, autoritaire, presque hargneuse.
En dépit de son apparence massive, le jig est presque toujours entièrement engamé lors de l'attaque.
C'est que son volume est en trompe l'œil, lorsque le brochet ouvre brusquement la gueule pour l'aspirer, il ne rencontre que du vent si l'on peut dire, et le tout est entraîné d'un coup jusque dans le gosier.
Et c'est là que le petit miracle se produit.
Cette brosse, qui l'instant d'avant protégeait le leurre si efficacement des accroches, s'efface comme par magie sous l'effet conjugué de la pression des mâchoires, de l'inertie du poisson et du ferrage énergique.
Si bien que l'hameçon prend et que le brochet est clavé comme avec une tête plombée.
Les sceptiques ont du mal à y croire, et pourtant, ça fonctionne à la perfection.
La condition est de ferrer énergiquement mais sans violence superflue, avec une canne assez raide et puissante.
Un modèle du genre mort manié convient parfaitement.
D'ailleurs, certains spécialistes du brochet au manié n'hésitent pas à troquer leur poisson mort contre un jig quand ils abordent un secteur très encombré, et n'ont généralement pas à se plaindre de cet échange provisoire.
Comme eux, sachez tirer parti de ce leurre hors du commun, et osez fouiller des postes que vous ne faisiez qu'effleurer jusqu'alors.
C'est une sorte de super tête plombée, transformée en leurre grâce à un habillage (jupe en caoutchouc ou silicone).Cette jupe, par son volume et sa couleur, imite un peu tout et n'importe quoi, un vif, une grenouille, une écrevisse, voire même un rongeur.
Bien malin celui qui peut dire ce que voit le brochet dans un jig. Peu importe d'ailleurs, ce qui compte c'est l'attaque. Dans l'eau cette jupe donne au leurre un aspect très vivant, surtout quand on anime le jig par saccades, comme il se doit. Elle se plaque contre l'hameçon sur une tirée, reprend son volume initial sur un relâcher, les dizaines de fibres ondulent, frétillent et semblent vivre au moindre mouvement.
Bien que ce ne soit pas strictement indispensable, on ajoute fréquemment sur l'hameçon un " trailer ", c'est à dire une sorte de queue, qui allonge la silhouette, donne plus de volume et surtout augmente encore la mobilité de l'ensemble lors de l'animation. Ce trailer peut être un simple leurre souple, une virgule, un écrevisse, double ou quadruple queue, un ver en plastique, etc.
La forme et la taille du trailer influent sur le comportement du jig, notamment sur la vitesse de descente en chute libre lors des relâchers.
Un gros trailer fait parachute, le leurre va planer davantage et rester plus longtemps entre deux eaux, ce qui est important pour la pêche du brochet, qui aime cette nage coulée.
Cette allure insolite et aguichante n'explique pas à elle seule le succès du jig (dont tous les carnassiers sont friands, y compris le sandre). Il y a autre chose, la plupart des jigs sont anti-accroche, grâce à leur système de brosse en nylon qui protège l'hameçon.
Cette brosse est facultative et certains modèles en sont dépourvus, mais il faut bien reconnaître que sans elle le jig perd un peu de son intérêt.
En effet, en protégeant l'hameçon, elle lui permet de passer à peu près sans problème dans la plupart des postes très encombrés, notamment les arbres noyés, les buissons immergés, les nénuphars….
Tous ces excellents secteurs à brochets sont difficiles à pêcher avec les techniques traditionnelles ( on s'y accroche tout de suite), si bien que les pêcheurs les délaissent.
Même certains leurres anti-accroche, comme le spinnerbait, peuvent être pris en défaut, car ils sont conçus pour être lancés et ramenés, et ne font souvent qu'explorer superficiellement le poste.
Si le brochet est tapi au cœur de l'obstacle et peu actif, il n'est pas du tout certain qu'il va sortir pour attaquer.
Le jig lui, pour peu que l'on s'approche discrètement et qu'on ait la main légère, peut être lancé et travaillé en plein dans l'obstacle, et même dandiné à la verticale.
Il se faufile partout, explore le poste par petits bonds et glissades, bute maladroitement contre les branches, retombe derrière toute jupe déployée, se pose sur le fond en frémissant et repart de plus belle.
Inutile de dire que si il y a un brochet un tant soit peu réceptifdans le poste, il ne supporte pas ce manège très longtemps.
Généralement la touche est assez discrète mais sèche, autoritaire, presque hargneuse.
En dépit de son apparence massive, le jig est presque toujours entièrement engamé lors de l'attaque.
C'est que son volume est en trompe l'œil, lorsque le brochet ouvre brusquement la gueule pour l'aspirer, il ne rencontre que du vent si l'on peut dire, et le tout est entraîné d'un coup jusque dans le gosier.
Et c'est là que le petit miracle se produit.
Cette brosse, qui l'instant d'avant protégeait le leurre si efficacement des accroches, s'efface comme par magie sous l'effet conjugué de la pression des mâchoires, de l'inertie du poisson et du ferrage énergique.
Si bien que l'hameçon prend et que le brochet est clavé comme avec une tête plombée.
Les sceptiques ont du mal à y croire, et pourtant, ça fonctionne à la perfection.
La condition est de ferrer énergiquement mais sans violence superflue, avec une canne assez raide et puissante.
Un modèle du genre mort manié convient parfaitement.
D'ailleurs, certains spécialistes du brochet au manié n'hésitent pas à troquer leur poisson mort contre un jig quand ils abordent un secteur très encombré, et n'ont généralement pas à se plaindre de cet échange provisoire.
Comme eux, sachez tirer parti de ce leurre hors du commun, et osez fouiller des postes que vous ne faisiez qu'effleurer jusqu'alors.
Administration- Messages : 724
Points : 1382
Réputation : 5
Date d'inscription : 04/09/2008
Age : 49
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dim 6 Juil - 11:24 par franckj77
» ETANG DE LA LOY
Mer 28 Mai - 22:54 par kunfuka
» le brochet dans cet étang
Mer 28 Mai - 22:45 par NGdelareynie
» 1er essai au BEP N22
Sam 21 Sep - 21:34 par franck77
» Ce Forum n'est plus actif..ALLEZ sur le Forum Officiel.
Lun 22 Juil - 18:02 par kunfuka
» Ouverture carnassier 2011
Lun 22 Juil - 18:02 par kunfuka
» Qu'avez-vous déjà pêché dans l'étang de la Broce ?
Ven 3 Mai - 1:18 par groundbait
» Station pas chère...
Jeu 27 Déc - 15:20 par kunfuka
» debutant a la carpe
Dim 25 Mar - 13:48 par icenox94350
» Que pêche t-on dans l'étang de la Maréchale ?
Mar 20 Mar - 11:32 par Monk_er